Le week-end, un thème, un tableau
Fardoise nous dit :
En mémoire de Lady Marianne... Elle a fait de ce challenge ce qu'il est aujourd'hui et nous le poursuivrons sous l'intitulé :
"Le week-end, un thème, un tableau"
Chaque week-end nous publions un tableau sur un thème donné pour deux semaines, une manière ludique de découvrir la peinture, et de partager,
nous disons pourquoi il nous touche,
et quelques mots sur l'artiste.
Fardoise nous dit:
pour ouvrir l'année 2025, j'ai cherché à quoi elle est consacrée et j'ai vu que c'était différent selon que l'on était en Europe (Année européenne de l'éducation à la citoyenneté numérique 2025), alors que pour les Nations Unies, 2025 est l’année internationale des sciences et technologies quantiques. Je trouvais ces thèmes un peu complexes pour les associer à des peintures.
Et chance, je suis revenue en France et j'ai trouvé LE THÈME :
la-mer-en-commun
J'ai choisi ce tableau de Ivan Konstantinovitch Aïvazovski:
/image%2F7071258%2F20241230%2Fob_7db68c_between-the-waves-1898-jpg-large.jpg)
/image%2F7071258%2F20241230%2Fob_7521ba_z-aivazovsky-self-portrait-1874.jpg)
Ivan Konstantinovitch Aivazovski nait le 29 juillet 1817 à Théodosie, en Crimée. Il est issu d’une famille de marchands arméniens. Très rapidement, Ivan est attiré par le dessin et possède un certain talent. Il est formé au Gymnasium de Simferopol puis, grâce au maire de Théodosie, poursuit sa formation artistique à l’Académie impériale des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il se spécialise dans l’étude du paysage, en particulier du paysage marin.
Ses œuvres remportent un succès immédiat à tel point que l’écrivain Alexandre Pouchkine admire ouvertement son travail. Il sort de l’Académie en 1837 avec une médaille d’or. A sa sortie, il voyage plusieurs années en bateau avec la flotte russe pour peindre des paysages maritimes. Il part ensuite plusieurs années dans différents pays d’Europe (Italie, Espagne, Malte, France, Angleterre, Allemagne et Pays-Bas) et reçoit des médailles en France et en Italie.
En 1841, Le Chaos, l’une des ses plus grandes œuvres, est achetée par le pape Grégoire XVI. Il rentre en Russie en 1844 et devient l’un des peintres officiels de la marine russe. Il continue donc de voyager durant plusieurs années.
A son retour, au lieu de rester à Saint-Pétersbourg, il rentre à Théodosie. Parallèlement à son travail de peintre, il vient en aide à la communauté arménienne qu’il rencontre partout où il va : il fait construire une école arménienne puis une église arménienne dans sa ville natale, mais également une école des Arts en 1865. Il meurt le 5 mai 1900 dans cette même ville.
Ivan Aivazovski est un peintre qui fut apprécié autant par ses compatriotes russes que par les autres : il fut invité à Constantinople par le sultan Abdulaziz (où il représenta Vue du port de Constantinople), il fut décoré de la Légion d’honneur française, et fut apprécié autant par les peintres russes et arméniens qu’anglais et français.
L’œuvre d’Ivan Aivazovski dégage une lumière exceptionnelle. Il se consacra particulièrement à la représentation du ciel et de la mer, et laissa derrière lui des œuvres sublimes : « Est sublime ce en comparaison de quoi tout le reste est petit. » dit Emmanuel Kant.